Cette série a été réalisée à Sagres, au Portugal, appelé aussi The end of the world.
Ces autoportraits sont les premiers d'une longue série.
J'ai commencé à me prendre en photo non pas par manque de modèle mais par besoin de m'identifier, de me reconnaitre. J'étais jeune et je sortais d'une longue relation dans laquelle j'avais oublié le "Je". Découvrir mon corps par la photographie m'a surtout permis de comprendre qui j'étais à l'intérieur de cette enveloppe.
Ce sont des moments intimes mais simples. Tout le monde, tout ceux qui se regardent, s'écoutent, peuvent s'identifier.